Diplômé d’architecture, Teddy Seguin se consacre à la photographie à la sortie de L’ENSP. Il réalise de nombreux reportages dans lesquels il explore de façon récurrente les univers clos et isolés, d’un navire de pêche en mer de Barents ou d’une mine d’uranium dans les steppes Kazakh. Ses sujets documentaires sont régulièrement publiés dans la presse nationale et internationale.
C’est en Corse où il a vécu plusieurs années qu’il observe la manière dont l’île peut façonner les tempéraments. Cet intérêt s’accroit lors de son séjour à Saint Pierre et Miquelon où sa recherche s’oriente sur l’insularité dans un territoire aux antipodes de l’île de beauté.
En Centrafrique, où il s’installe en 2006, ce questionnement se poursuit par ses reportages sur Les microcosmes des campements de chasseurs-cueilleurs pygmées en forêt équatoriale. Il y réalise également une commande pour le Monde Magazine sur les milices d’autodéfenses Peul dans le nord du pays.
A partir de 2010, il s’investie dans des séries personnelles sur l’insularité, qui devient le fil rouge de son travail avec le projet Insulae. Si les frontières qui séparent les “insulaires” du reste du monde se résorbent à l’ère du numérique, l’isolement qu’il soit géographique, social ou culturel façonne des caractères forts et singuliers sur lequel il s’attarde dans ces dernières séries comme Outport ou la Natividad. Insulae est un cycle en cours qui englobe ces différents travaux.





































