Traitement de questions liées à l’urbanisme, l’habitat, la ruralité, la globalisation, aux déplacements et au territoire, au paysage, à la cartographie et aux protocoles géo-photographiques. Les questions écologiques, concernant la biodiversité, les équilibres sociaux-économiques et géo-politiques font l’objet de diverses propositions (projets et commissariat d’expositions) qui viennent nourrir une démarche artistique individuelle soucieuse d’interroger ces domaines. De plus j’enseigne à l’école Supérieure d’Art d’Aix en Provence en qualité d’assistant d’enseignement artistique. En m’appuyant sur la photographie et les nouvelles images, l’édition et l’écriture, mon projet s’inscrit dans une réflexion globale sur l’anthropocène et l’anthropocentrisme, sur les rapports de l’homme avec son milieu, entre artifice et nature. Il se veut cependant ouvert et peut convoquer des liens avec d’autres champs disciplinaires tel que la performance, la sérigraphie, la vidéo ou même le dessin.
Artiste visuel, Aliette Cosset se passionne pour la totalité, l’envers et l’endroit des projets. Présente à la création du festival Voies Off des Rencontres d’Arles, elle y conçoit des projections et des soirées expérimentales jusqu’en 2006. Elle rencontre la compagnie Ilotopie en 1991, avec qui elle explore des scénographies d’image, projections sur écran d’eau, installations flottantes … Elle s’implique dans des aventures collectives telles qu’Amalgamix, la Bête Curieuse, Hors Lits, le 3BisF ; et des festivals comme les Envies Rhônements, les Rencontres de Bamako, les Chemins du Regard, le Salon Urbain de Douala, le festival de l’Oh! et des résidences d’artistes. En Camargue ou au Mali, au Cameroun comme au Laos, son travail interroge le statut de l’image, dans sa représentation et sa monstration.