On attend souvent de la photographie, encore aujourd’hui, qu’elle atteste du réel,
qu’elle soit définition de quelque chose, qu’elle nous aide à circonscrire le monde,
telle une prothèse du discours. Les images aspirent ici à autre chose, expriment-expirent autrement, dans cet entredeux du réel qu’est l’imaginaire, l’affect, la projection.
Il est question de laisser planer le doute, l’ambiguïté, vertu de l’Asie, effroi des rationalistes.
Il s’agit de laisser regards et sensibles s’entremêler pour qu’une histoire, des histoires puissent émerger ici pour chacun(e). Les photographies sont des vues sur des fragments, des éclats de nos vies, nostalgie et tension mêlées.
C’est le chœur des photographies qui produit la narration, narration éclatée. Il apparaît comme un chemin intérieur. Les images sont émotives. Du réel surgit le mouvement confus et précis à la fois de l’évocation affective. Les photographies appellent le récit tout en empêchant sa clôture, elles attisent le regard tout en ne donnant pas la clé de cette tension. Des images qui parce qu’elles disent sans expliquer viennent soutenir la faculté imaginative. Au coeur de cette intention aveugle, le montage des images entre elles comme un choeur d’images, comme l’équivocité foncière de l’image – et son respect.
De plus en plus, lors des expositions, je joue avec les différentes surfaces photographiques, pour créer de nouveaux espaces de récits possibles. La vitrophanie notamment, m’apparaît comme une trouée dans l’espace du visible ordinaire, une trouée vers un imaginaire qui pourtant dialogue avec le présent, avec l’architecture. Coller des images au mur, grâce au dos bleu, intervient comme un écho à la fresque classique, où la photographie n’est plus cet objet précieux, ni pour autant simple affiche…
Née en 1987, à Décines (69), vit et travaille à Miramas (13)
Après avoir obtenu un Diplôme national d’arts plastiques en 2009 à l’École supérieure d’art et de design de Saint-Etienne, elle intègre l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2010 dont elle sort diplômée en 2013. Au cours de ce cursus, elle reçoit une bourse d’étude artistique qui lui permet d’effectuer une résidence à l’International center of photography de New-York en 2011. Elle engagera ensuite une « conversation photographique » avec Stanley Greene avec le soutien d’Olympus. Ce travail a été présenté aux Rencontres d’Arles 2013 tout comme la série Révolutions. Lauréate du Festival Manifesto 2013 à Toulouse (série Pour l’éternité) elle a également été finaliste du Prix SFR/Le Bal 2013. Ce début d’année 2014 est marqué par une première exposition personnelle en Bretagne et par une sélection du Festival Oblick -Dialogue de la jeune photographie internationale- qui présente à Strasbourg, la série Révolutions. Série qui vient d’être récompensée par le Prix Oblick qui lui a été décerné par Charles Fréger, Jürgen Klauke et Beat Streuli, lors du vernissage de l’exposition.
Née en 1986 à Paris,
Diplômée des Beaux Arts de Cergy Pontoise et de l’Ecole de Photographie d’Arles

Je suis photographe auteur travaillant à Paris.
Je m’occupe de photographie documentaire et reportage.
Je suis engagée dans la formation et je crée des modules d’approfondissement sur la photographie et la vidéo adaptés aux différents publics.
Après la 2D, je m’amuse sur les terrains archéo avec la 3D par le biais de la photogrammétrie. J’essaye d’élargir les procédés pour du portrait 3D de tatoués avec un projet sur le Hellfest … Mais ce n’est encore qu’un projet …

JEAN M. BABONNEAU | BIOGRAPHIE
photographe I artiste vidéo I http://www.babonneau.com
Artiste franco-nordique né en 1971, Jean M. Babonneau a grandi au milieu de deux cultures du fait de l’expatriation de ses parents français en Allemagne dans les années 70. Revenu en France afin de poursuivre ses études, il bifurqua de ses études scientifiques afin d’entrer à l’école des Beaux-Arts de Nantes (DNAP) où il s’éprendra du potentiel créatif de la photographie. Il sera admis à l’école nationale supérieure de la photographie d’Arles dont il sortira diplômé en 1999. Pendant ses années d’études en Arles, le jeune photographe sera tireur dans la chambre noire de Lucien Clergue et réalisera des tirages d’exposition à partir des négatifs originaux figurant Pablo Picasso, Jean Cocteau et de nombreux nus du maître, co-fondateur des Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles.
Dès la fin de ses études en 1999, son goût pour l’exploration des cultures étrangères emmena Jean M. Babonneau à Reykjavík en Islande, où il commença sa carrière professionnelle en réalisant de nombreux portraits d’artistes et musiciens Islandais pendant plus de 3 années. Il y réalisa un prototype de livre photographique et des installations photographiques et vidéo. L’artiste est fasciné par les possibilités de narration immersive dans un espace rempli d’images et autres média.
Fin 2002, le photographe déménage à Copenhague, au Danemark, continuant ainsi son périple nordique. Il y est encore installé, partageant son temps entre projets d’art (photographie et installations vidéo), ateliers de photographie en tant qu’artiste intervenant et commandes photographiques pour la presse et d’autres clients. Régulièrement son travail inclut également direction artistique (graphisme et web), surtout lorsqu’il s’agit de créer des livres photographiques ou des couvertures d’albums musicaux. Depuis ses débuts professionnels, Jean M. Babonneau n’a jamais cessé de coopérer avec des musiciens en réalisant leurs portraits ou en développant des visuels originaux destinés à accompagner leurs créations musicales.
Depuis 2013, son exploration du Bélarus à travers des visites régulières dans le pays post-soviétique représente aujourd’hui un corpus important d’images qui sera le sujet d’un de ses prochains projets. Voici un reportage TV biélorusse de 2018 présentant JM Babonneau · https://www.youtube.com/watch?v=qEGGqbjnUsI
Plusieurs projets collaboratifs et monographiques sont en cours d’élaboration à cette date : des livres d’art et des expositions. Veuillez consulter son cv sur simple requête.
Le travail artistique de Jean M. Babonneau mélange volontiers les genres puisant tant dans le réel que dans l’imaginaire, avec un goût tout particulier pour les mises en scène nocturnes dans des lieux banals que la nuit, temps onirique, transfigure en espaces empreints d’un mystère éloquent. Ses photographies et installations vidéo tentent sou- vent de nous insuffler une certaine poésie afin de nous faire redécouvrir nos lieux communs, grâce à son œil d’étranger xénophile empli d’une curiosité insatiable. Outre ses images mises en scène, la photographie documentaire compose également une partie de son portfolio, en se consacrant notamment aux cultures nordiques. En 2018, l’artiste a atteint un jalon notable : il a passé la moitié de sa vie en Europe du Nord !
Site web : http://www.babonneau.com | E-mail : babonneau@gmail.com | Tel. +45 26 405 504

à venir

Jean-André Bertozzi, auteur photographe, né en 1969 et formé à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie à Arles.
Président fondateur de l’AAENSP (Association des Anciens de l’ENSP d’Arles).
Il poursuit une recherche artistique sur ce qu’il nomme « le documentaire poétique ».
Multipliant les séries d’images, il s’attache à trouver, dans le proche ou le lointain, cette poésie qui se cache dans la banalité du quotidien.
Pour lui, la photographie sert à se mettre en dehors du temps, pour reconsidérer l’espace.
Il réalise, depuis plus de quinze ans de nombreuses expositions en France et à l’étranger.
Ses images sont régulièrement publiées dans des catalogues d’exposition, ou dans des ouvrages monographiques (éditions actes sud, éditions Thierry Magnier…).
Dans le désir de faire partager sa passion de l’image en général, et de la photographie en particulier, il enseigne la photographie et son histoire auprès de différents publics en France et à l’étranger.
Dans le cadre de ses travaux dans le domaine de la pédagogie de l’image et outre les cours théorique, il anime depuis 1997 des ateliers de pratique artistique en milieu scolaire.
Il occupera le poste de responsable pédagogique au Centre Méditerranéen de la Photographie à Bastia de 1999 à 2006. Dans le cadre de cette fonction, il animera de nombreuses formations en formation initiale, et publiera plusieurs articles dans des revues d’ingénierie éducative (CNDP – SCEREN, Actes de colloque CRDP Bourgogne, CRDP Corse) sur les pratiques photographiques en milieu scolaire.
Faisant suite à une résidence d’artiste avec Ilan Wolf, dont il sera l’assistant, il fait entrer l’usage du sténopé dans ses ateliers de pratique artistique.
Il est depuis plus de quinze ans intervenant en video(écriture, realisation, montage) auprés des sections de cinema et audio-visuel au lycée Giocante de Casabianca à Bastia, et aussi depuis six ans Animateur de stages en video auprès des détenus et responsible du Canal Vidéo du CD de Borgo.
Il travaille de façon régulière pour des musées et institutions muséales, ainsi que pour différents services de l’inventaire et du patrimoine (Musée de Bastia, Musée de la Corse-Corté, DRAC PACA, FRAC de Corse, Service du Patrimoine de la ville d’Arles…), pour l’inventaire des collections et l’édition des catalogues.





Artiste visuel, Aliette Cosset se passionne pour la totalité, l’envers et l’endroit des projets. Présente à la création du festival Voies Off des Rencontres d’Arles, elle y conçoit des projections et des soirées expérimentales jusqu’en 2006. Elle rencontre la compagnie Ilotopie en 1991, avec qui elle explore des scénographies d’image, projections sur écran d’eau, installations flottantes … Elle s’implique dans des aventures collectives telles qu’Amalgamix, la Bête Curieuse, Hors Lits, le 3BisF ; et des festivals comme les Envies Rhônements, les Rencontres de Bamako, les Chemins du Regard, le Salon Urbain de Douala, le festival de l’Oh! et des résidences d’artistes. En Camargue ou au Mali, au Cameroun comme au Laos, son travail interroge le statut de l’image, dans sa représentation et sa monstration.
Photographe diplômée de l’Ecole Nationale de la photographie d’Arles, Pauline Daniel a réalisé de nombreux documentaires d’auteur à l’étranger, répond en France à des commandes publiques et réalise régulièrement des portraits de territoire de différents Parcs Naturels.
La création d’un studio photographique lui permet de reprendre l’un de ses domaines d’expresssion privilégiées ; la photographie culinaire. Profondément imprégnée par ses études artistiques, elle s’empare du genre avec créativité et l’emmène parfois loin de ses codes figés par un certain académisme. Cette part créative l’’amène également à travailler pour des joailliers ou des designers qui cherchent à obtenir une image vivante et originale de leurs univers.
Elle est distribuée par le réseau Picture Tank dans la presse française et internationale et son travail artistique a fait l’objet de nombreuses publications
Né en 1988. Steven Daniel est diplômé de l’École Nationale Supérieure de la Photographie en 2014. Il effectue une résidence à l’International Center of Photography à New York en 2012. Il à été sélectionné par Olympus pour exposer dans le programme des Rencontres d’Arles 2014, une rencontre photographique avec Denis Rouvre.
On peut consulter ses réalisation sur : http://www.stevendaniel.fr




COLLECTIF : FAVRET-MANEZ
Je développe depuis une vingtaine d’années, avec Patrick Manez, une œuvre photographique sur l’espace public façonné par son histoire et ses usages.
Notre travail se déploie aussi bien sous forme d’expositions que de livres:
Alexandrie / Editions Hazan –
Rotterdam / Editions Anonymes –
Montreuil paysage public / Editions du Musée de l’Histoire vivante –
Les arpenteurs / Editions Loco / A paraître en septembre 2014 / Appel à participation, préachat :

(je copie-colle ma bio d’usage, n’hésitez pas à m’envoyer un ptit mail si vous avez des questions!)
J’ai grandi dans le nord de la France, et ai ensuite étudié l’estampe et le dessin à l’ École Supérieure d’Art et Industries Graphiques (ESAIG) ESTIENNE à Paris puis la photographie à l’ École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles (ENSP).
J’observe la condition humaine par le prisme d’une approche scientifique mêlée à l’observation de l’intime. En 2011, la série « Cahier de doléances », exposée lors des Rencontres d’Arles, a reçu le prix du jury des Boutographies et la Bourse du Talent décernée à la BnF. Elle a par la suite été présentée dans diverses festivals photo comme celui de Phnom Penh au Cambodge, ou encore à Kaunas en Lituanie et exposée par la galerie du Magasin de jouets (Arles), AK* (Luxembourg) et la galerie Immix (Paris).
En 2013, c’est « Preuves objectives I: notes sur l’attraction » qui est présentée pour la première fois en Chine lors d’une exposition au Lianzhou foto festival. Cette année 2014 s’est ouverte avec un article d’Étienne Hatt dans la revue Artpress et une exposition personnelle à Berlin (EXP12). Je travaille actuellement à l’élaboration d’une série en trois tomes intitulée « Les Survivalistes ».


Bio.
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie en 1996, je partage mon temps entre le développement d’un travail artistique et des commandes institutionnelles. En 1998, une mission
du CNRS m’intègre aux recherches du Centre Franco Egyptien d’Etudes des Temples de Karnak. Depuis, en tant que photographe professionnel, j’ai a collaboré à de nombreux projets en lien avec le paysage et l’architecture. Avec le paysage, c’est à travers la mise en place d’observatoires photographiques, le dernier en date en partenariat avec le Parc naturel régional du Haut Languedoc. Pour l’architecture, les collaborations concernent des reportages, mais aussi des interventions au sein d’études, de réflexions éditoriales.
Une collaboration durable est également construite avec divers musées et lieux d’art contemporains. Prises de vues en photographie dite appliquée ou photographie de commande, commissariat d’exposition, conseil scientifique, expertise et numérisation de fonds patrimoniaux, interventions pédagogiques.
Habitant la région de Sète, mon travail de création est nourri par l’observation de la nature, l’architecture, le paysage.
Née en 1979, Adeline Keil a grandi dans plusieurs régions de France.
Elle vit aujourd’hui entre l’Amérique Latine et la Normandie.
Elle est diplômée en 2004 de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles.
Son Travail est présenté dans de nombreuses expositions au au sein de différents centres d’arts en France et à l’étranger.
En 2000, Elle reçoit le prix Ilford.
En 2004, Elle reçoit le prix Européen de la FNAC, suivi du Prix Gras-Savoie aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles.
Elle est Soutenue à plusieurs reprise par l’institut Français et la DRAC de Basse – Normandie.
En parallèle de sa pratique artistique, elle enseigne à l’école Supérieure des Arts et médias de Caen ou elle occupe un poste d’enseignante chercheuse au sein du laboratoire de recherche « déplacer la terre / Un inventaire des bords ».
Le travail d’Adeline Keil revendique un lien fort avec la photographie documentaire, tout en s’inscrivant dans des protocoles qui s’en éloignent radicalement.
Elle s’attache aux traces d’un événement , à ce qui ne peut se saisir frontalement pour des raisons historiques ou autres, et dont elle capte les marques et les réverbérations dans le monde d’aujourd’hui : Les traces de l’aprés guerres en l’Ex-Yougoslavie, les femmes Mayas qui exercent le service sexuelle suite d’un génocide, la nudité qui se gère différemment d’un pays à un autre, l’ouverture du territoire de Cuba aux américains..
Elle travaille en immersion, sur de longues périodes allant de 3 mois à 1 an et demi sur place, afin d’acquérir une connaissance géopolitique, sociale et économique des territoires et lui permettant par la même de créer une relation intime avec les personnes qu’elle photographie. Elle continue de travailler en argentique.
Sa dernière recherche Life’s Bugs interroge et met en exergue notre rapport à la temporalité. Il questionne l’instantanéité du médium photographique, en utilisant les nouveaux outils de communication, elle donne à son travail un écho architectural.
Elle aborde ses sujets de manière indirecte, et les construit comme de véritables essais. Ils prennent place dans un projet général plus large, qu’elle nomme :
« Petits Désordres du Monde ».

