pour voir le travail photographique avant 2010 : http://onotad.free.fr
professeur a l’ENSP, Arles, à partir du mois de mars 2017 ;-)
Né en 1988. Steven Daniel est diplômé de l’École Nationale Supérieure de la Photographie en 2014. Il effectue une résidence à l’International Center of Photography à New York en 2012. Il à été sélectionné par Olympus pour exposer dans le programme des Rencontres d’Arles 2014, une rencontre photographique avec Denis Rouvre.
On peut consulter ses réalisation sur : http://www.stevendaniel.fr
COLLECTIF : FAVRET-MANEZ
Je développe depuis une vingtaine d’années, avec Patrick Manez, une œuvre photographique sur l’espace public façonné par son histoire et ses usages.
Notre travail se déploie aussi bien sous forme d’expositions que de livres:
Alexandrie / Editions Hazan –
Rotterdam / Editions Anonymes –
Montreuil paysage public / Editions du Musée de l’Histoire vivante –
Les arpenteurs / Editions Loco / A paraître en septembre 2014 / Appel à participation, préachat :
Vit et travaille à Alexandrie Égypte.
Diplômé en archéologie à l’université Paris I puis de l’ENSP en 2013
Assistant ingénieur du CNRS, responsable du service photographique du Centre d’Études Alexandrines-USR 3134.
Derniers ouvrages publiés :
L’abstraction invisible / Bernard Plossu / Entretien avec Christophe Berthoud / Editions Textuel, 2013.
Les archives Alinari et la syntaxe du Monde – Hommage à Italo Calvino / Fondazione per la Storia della Fotografia (Firenze) – Les Rencontre d’Arles, 2012.
Camille Lorin est diplômée de l’école des beaux-arts de Marseille en 2002 et poursuit ses études à l’école nationale supérieure de la photographie d’Arles.
Elle obtient son diplôme en 2005 et part vivre une année au Canada où elle côtoie différents milieux artistiques.
Elle a exposé à la galerie Placido à Paris, à l’écume du jour à Beauvais, pour la nuit de l’instant à Marseille, à Arles, pour la manifestation Voir la nuit 2010, à l’Histoire de l’œil à Marseille.
Ses vidéos ont été présentées dans différents festivals en France, en Grèce et au Québec.
En 2007, Lucien Bertolina lui propose de travailler avec lui sur une installation, La sonorité d’un texte, pour la galerie Red District à Marseille.
En 2012, elle signe une vidéo pour le compositeur Frédéric Kahn sur sa pièce Geneigte Schatten.
En 2012-2013, elle est accueillie aux grands terrains à Marseille dans le cadre d’une résidence et présente deux installations pour les actes-en-silence en mai 2013 à la piscine Frais-Vallon, événement organisé par le labelm.
En 2014 elle expose au Château de Servières à Marseille.
Parallèlement, elle s’engage dans un travail de création vidéo avec différentes compagnies de théâtre, collectifs ou artistes.
En 2002, elle crée deux vidéos pour le collectif Phosphene.
Elle travaille régulièrement avec le collectif d’artistes le nomade village à Marseille tant sur leurs créations entre la France et l’Italie que sur les différents ateliers qu’ils mènent auprès des collèges.
Elle a également collaboré à plusieurs reprises avec le théâtre du Centaure, notamment sur les tournages de Flux à Marseille, en Camargue ou à Istanbul.
Elle a réalisé la création vidéo d’Hydrogen jukebox, un opéra de Philipp Glass mis en scène par Joël Jouanneau à Nantes en 2009.
Depuis 2009, elle travaille avec la compagnie Du zieu. Elle crée les vidéos de plusieurs spectacles : Victoria, dernière pièce de la trilogie Les Suppliantes, Révolution(s) dans le cadre d’un atelier dirigé par Nathalie Garraud au théâtre de l’Odéon à Paris, Notre jeunesse, qui a été créé à Marseille en janvier 2013 et dernièrement L’avantage du printemps, créé à Bagdad en novembre 2013. Elle a par ailleurs réalisé des films qui retracent le travail et les recherches de la compagnie pendant deux années.
à venir
Née en 1987, à Décines (69), vit et travaille à Miramas (13)
Après avoir obtenu un Diplôme national d’arts plastiques en 2009 à l’École supérieure d’art et de design de Saint-Etienne, elle intègre l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2010 dont elle sort diplômée en 2013. Au cours de ce cursus, elle reçoit une bourse d’étude artistique qui lui permet d’effectuer une résidence à l’International center of photography de New-York en 2011. Elle engagera ensuite une « conversation photographique » avec Stanley Greene avec le soutien d’Olympus. Ce travail a été présenté aux Rencontres d’Arles 2013 tout comme la série Révolutions. Lauréate du Festival Manifesto 2013 à Toulouse (série Pour l’éternité) elle a également été finaliste du Prix SFR/Le Bal 2013. Ce début d’année 2014 est marqué par une première exposition personnelle en Bretagne et par une sélection du Festival Oblick -Dialogue de la jeune photographie internationale- qui présente à Strasbourg, la série Révolutions. Série qui vient d’être récompensée par le Prix Oblick qui lui a été décerné par Charles Fréger, Jürgen Klauke et Beat Streuli, lors du vernissage de l’exposition.
Artiste visuel, Aliette Cosset se passionne pour la totalité, l’envers et l’endroit des projets. Présente à la création du festival Voies Off des Rencontres d’Arles, elle y conçoit des projections et des soirées expérimentales jusqu’en 2006. Elle rencontre la compagnie Ilotopie en 1991, avec qui elle explore des scénographies d’image, projections sur écran d’eau, installations flottantes … Elle s’implique dans des aventures collectives telles qu’Amalgamix, la Bête Curieuse, Hors Lits, le 3BisF ; et des festivals comme les Envies Rhônements, les Rencontres de Bamako, les Chemins du Regard, le Salon Urbain de Douala, le festival de l’Oh! et des résidences d’artistes. En Camargue ou au Mali, au Cameroun comme au Laos, son travail interroge le statut de l’image, dans sa représentation et sa monstration.
Jean-André Bertozzi, auteur photographe, né en 1969 et formé à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie à Arles.
Président fondateur de l’AAENSP (Association des Anciens de l’ENSP d’Arles).
Il poursuit une recherche artistique sur ce qu’il nomme « le documentaire poétique ».
Multipliant les séries d’images, il s’attache à trouver, dans le proche ou le lointain, cette poésie qui se cache dans la banalité du quotidien.
Pour lui, la photographie sert à se mettre en dehors du temps, pour reconsidérer l’espace.
Il réalise, depuis plus de quinze ans de nombreuses expositions en France et à l’étranger.
Ses images sont régulièrement publiées dans des catalogues d’exposition, ou dans des ouvrages monographiques (éditions actes sud, éditions Thierry Magnier…).
Dans le désir de faire partager sa passion de l’image en général, et de la photographie en particulier, il enseigne la photographie et son histoire auprès de différents publics en France et à l’étranger.
Dans le cadre de ses travaux dans le domaine de la pédagogie de l’image et outre les cours théorique, il anime depuis 1997 des ateliers de pratique artistique en milieu scolaire.
Il occupera le poste de responsable pédagogique au Centre Méditerranéen de la Photographie à Bastia de 1999 à 2006. Dans le cadre de cette fonction, il animera de nombreuses formations en formation initiale, et publiera plusieurs articles dans des revues d’ingénierie éducative (CNDP – SCEREN, Actes de colloque CRDP Bourgogne, CRDP Corse) sur les pratiques photographiques en milieu scolaire.
Faisant suite à une résidence d’artiste avec Ilan Wolf, dont il sera l’assistant, il fait entrer l’usage du sténopé dans ses ateliers de pratique artistique.
Il est depuis plus de quinze ans intervenant en video(écriture, realisation, montage) auprés des sections de cinema et audio-visuel au lycée Giocante de Casabianca à Bastia, et aussi depuis six ans Animateur de stages en video auprès des détenus et responsible du Canal Vidéo du CD de Borgo.
Il travaille de façon régulière pour des musées et institutions muséales, ainsi que pour différents services de l’inventaire et du patrimoine (Musée de Bastia, Musée de la Corse-Corté, DRAC PACA, FRAC de Corse, Service du Patrimoine de la ville d’Arles…), pour l’inventaire des collections et l’édition des catalogues.
Née en 1979, Adeline Keil a grandi dans plusieurs régions de France.
Elle vit aujourd’hui entre l’Amérique Latine et la Normandie.
Elle est diplômée en 2004 de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles.
Son Travail est présenté dans de nombreuses expositions au au sein de différents centres d’arts en France et à l’étranger.
En 2000, Elle reçoit le prix Ilford.
En 2004, Elle reçoit le prix Européen de la FNAC, suivi du Prix Gras-Savoie aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles.
Elle est Soutenue à plusieurs reprise par l’institut Français et la DRAC de Basse – Normandie.
En parallèle de sa pratique artistique, elle enseigne à l’école Supérieure des Arts et médias de Caen ou elle occupe un poste d’enseignante chercheuse au sein du laboratoire de recherche « déplacer la terre / Un inventaire des bords ».
Le travail d’Adeline Keil revendique un lien fort avec la photographie documentaire, tout en s’inscrivant dans des protocoles qui s’en éloignent radicalement.
Elle s’attache aux traces d’un événement , à ce qui ne peut se saisir frontalement pour des raisons historiques ou autres, et dont elle capte les marques et les réverbérations dans le monde d’aujourd’hui : Les traces de l’aprés guerres en l’Ex-Yougoslavie, les femmes Mayas qui exercent le service sexuelle suite d’un génocide, la nudité qui se gère différemment d’un pays à un autre, l’ouverture du territoire de Cuba aux américains..
Elle travaille en immersion, sur de longues périodes allant de 3 mois à 1 an et demi sur place, afin d’acquérir une connaissance géopolitique, sociale et économique des territoires et lui permettant par la même de créer une relation intime avec les personnes qu’elle photographie. Elle continue de travailler en argentique.
Sa dernière recherche Life’s Bugs interroge et met en exergue notre rapport à la temporalité. Il questionne l’instantanéité du médium photographique, en utilisant les nouveaux outils de communication, elle donne à son travail un écho architectural.
Elle aborde ses sujets de manière indirecte, et les construit comme de véritables essais. Ils prennent place dans un projet général plus large, qu’elle nomme :
« Petits Désordres du Monde ».
Mon travail photographique débute lors de mes participations aux stages à Arles pendant les rencontres de la photographie en 1979, le reportage avec Jean Mohr, l’année suivante, le portrait comme dialogue avec Georges Tourdjman, Sortilège de la couleur, avec Jay Mazel, l’oeil au féminin avec Kate Carter et le livre photographique avec Katherine Tweedie. En 1983, je rencontre Serge Gal, il me forme aux techniques de zone-système en noir et blanc et couleur. Au cours l’année 1986, un nouveau stage à Arles, le photo-journalisme avec Yann Morvan, puis une formation aux techniques de laboratoire, tirages et virages avancés en noir et blanc, avec Denis Brihat chez lui à Bonnieux. En 1992, je signe un contrat de diffusion de mon travail d’illustration, avec l’agence Ernoult-Features, ce contrat est étendu a l’agence Image-Bank en 1996. Depuis 1999, je suis représenté par l’agence de presse SIPA-PRESS. En juin 2012, de retour à Arles, je réalise ma soutenance à l’ENSPA par un parcours VAE et j’obtiens le diplôme.
Mon écriture photographique se nourrit de mon quotidien proche, intime, c’est dans cette trame que s’inscrivent mes images, l’étrange étrangeté du monde et de l’autre me touche profondément, l’altérité est au coeur de mon travail d’auteur, je travaille ce concept d’intime-extime énoncé par l’écrivain Michel Tournier.
Il y a longtemps que j’ai pris l’habitude de noter non seulement les étapes et les incidents de mes voyages mais les événements petits et grands de ma vie quotidienne, le temps qu’il fait, les métamorphoses de mon jardin, les visites que je reçois, les coups durs et les coups doux du destin. On peut parler de «journal» sans doute mais il s’agit du contraire d’un «journal intime». J’ai forgé pour le définir le mot «extime».
Mon travail photographique se présente sous la forme de mini-séries ou collections que j’appelle déambulations-visuelles, elles sont composées d’images que je peux définir comme nature morte vivante au même titre que le portrait ou le paysage, c’est ce basculement qui m’intéresse particulièrement, je ressens souvent plus de vie dans un objet qui semble inerte, que dans une scène de vie, qui par l’essence même du médium, n’est déjà plus. J’applique mon principe de déambulation visuelle sur tout nouveau territoire, et comme dans mes collections, Sur les pas d’Ulysse, je crée cette rencontre qui questionne ce nouvel espace pratiqué.
Je pré-visualise et vois l’image-tirage que je veux obtenir et par l’usage d’un noir et blanc plus subtil, je suis au coeur de mon propos.
La couleur n’est pas étrangère à mon travail, mais je la réserve à des sujets plus graphiques et souvent dans son usage monochrome ou mono couleur et de tons fondus, un peu comme dans une peinture ou seul un pigment compte pour dire le sujet.
Artiste visuelle,
vit et travaille à São Paulo, Brésil.
Fondatrice du projet de performance audiovisuelle The Smell Of Dust.