Je suis photographe auteur travaillant à Paris.
Je m’occupe de photographie documentaire et reportage.
Je suis engagée dans la formation et je crée des modules d’approfondissement sur la photographie et la vidéo adaptés aux différents publics.
Née en 1987, à Décines (69), vit et travaille à Miramas (13)
Après avoir obtenu un Diplôme national d’arts plastiques en 2009 à l’École supérieure d’art et de design de Saint-Etienne, elle intègre l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2010 dont elle sort diplômée en 2013. Au cours de ce cursus, elle reçoit une bourse d’étude artistique qui lui permet d’effectuer une résidence à l’International center of photography de New-York en 2011. Elle engagera ensuite une « conversation photographique » avec Stanley Greene avec le soutien d’Olympus. Ce travail a été présenté aux Rencontres d’Arles 2013 tout comme la série Révolutions. Lauréate du Festival Manifesto 2013 à Toulouse (série Pour l’éternité) elle a également été finaliste du Prix SFR/Le Bal 2013. Ce début d’année 2014 est marqué par une première exposition personnelle en Bretagne et par une sélection du Festival Oblick -Dialogue de la jeune photographie internationale- qui présente à Strasbourg, la série Révolutions. Série qui vient d’être récompensée par le Prix Oblick qui lui a été décerné par Charles Fréger, Jürgen Klauke et Beat Streuli, lors du vernissage de l’exposition.
Bio.
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie en 1996, je partage mon temps entre le développement d’un travail artistique et des commandes institutionnelles. En 1998, une mission
du CNRS m’intègre aux recherches du Centre Franco Egyptien d’Etudes des Temples de Karnak. Depuis, en tant que photographe professionnel, j’ai a collaboré à de nombreux projets en lien avec le paysage et l’architecture. Avec le paysage, c’est à travers la mise en place d’observatoires photographiques, le dernier en date en partenariat avec le Parc naturel régional du Haut Languedoc. Pour l’architecture, les collaborations concernent des reportages, mais aussi des interventions au sein d’études, de réflexions éditoriales.
Une collaboration durable est également construite avec divers musées et lieux d’art contemporains. Prises de vues en photographie dite appliquée ou photographie de commande, commissariat d’exposition, conseil scientifique, expertise et numérisation de fonds patrimoniaux, interventions pédagogiques.
Habitant la région de Sète, mon travail de création est nourri par l’observation de la nature, l’architecture, le paysage.
Photographe diplômée de l’Ecole Nationale de la photographie d’Arles, Pauline Daniel a réalisé de nombreux documentaires d’auteur à l’étranger, répond en France à des commandes publiques et réalise régulièrement des portraits de territoire de différents Parcs Naturels.
La création d’un studio photographique lui permet de reprendre l’un de ses domaines d’expresssion privilégiées ; la photographie culinaire. Profondément imprégnée par ses études artistiques, elle s’empare du genre avec créativité et l’emmène parfois loin de ses codes figés par un certain académisme. Cette part créative l’’amène également à travailler pour des joailliers ou des designers qui cherchent à obtenir une image vivante et originale de leurs univers.
Elle est distribuée par le réseau Picture Tank dans la presse française et internationale et son travail artistique a fait l’objet de nombreuses publications
Mon travail photographique débute lors de mes participations aux stages à Arles pendant les rencontres de la photographie en 1979, le reportage avec Jean Mohr, l’année suivante, le portrait comme dialogue avec Georges Tourdjman, Sortilège de la couleur, avec Jay Mazel, l’oeil au féminin avec Kate Carter et le livre photographique avec Katherine Tweedie. En 1983, je rencontre Serge Gal, il me forme aux techniques de zone-système en noir et blanc et couleur. Au cours l’année 1986, un nouveau stage à Arles, le photo-journalisme avec Yann Morvan, puis une formation aux techniques de laboratoire, tirages et virages avancés en noir et blanc, avec Denis Brihat chez lui à Bonnieux. En 1992, je signe un contrat de diffusion de mon travail d’illustration, avec l’agence Ernoult-Features, ce contrat est étendu a l’agence Image-Bank en 1996. Depuis 1999, je suis représenté par l’agence de presse SIPA-PRESS. En juin 2012, de retour à Arles, je réalise ma soutenance à l’ENSPA par un parcours VAE et j’obtiens le diplôme.
Mon écriture photographique se nourrit de mon quotidien proche, intime, c’est dans cette trame que s’inscrivent mes images, l’étrange étrangeté du monde et de l’autre me touche profondément, l’altérité est au coeur de mon travail d’auteur, je travaille ce concept d’intime-extime énoncé par l’écrivain Michel Tournier.
Il y a longtemps que j’ai pris l’habitude de noter non seulement les étapes et les incidents de mes voyages mais les événements petits et grands de ma vie quotidienne, le temps qu’il fait, les métamorphoses de mon jardin, les visites que je reçois, les coups durs et les coups doux du destin. On peut parler de «journal» sans doute mais il s’agit du contraire d’un «journal intime». J’ai forgé pour le définir le mot «extime».
Mon travail photographique se présente sous la forme de mini-séries ou collections que j’appelle déambulations-visuelles, elles sont composées d’images que je peux définir comme nature morte vivante au même titre que le portrait ou le paysage, c’est ce basculement qui m’intéresse particulièrement, je ressens souvent plus de vie dans un objet qui semble inerte, que dans une scène de vie, qui par l’essence même du médium, n’est déjà plus. J’applique mon principe de déambulation visuelle sur tout nouveau territoire, et comme dans mes collections, Sur les pas d’Ulysse, je crée cette rencontre qui questionne ce nouvel espace pratiqué.
Je pré-visualise et vois l’image-tirage que je veux obtenir et par l’usage d’un noir et blanc plus subtil, je suis au coeur de mon propos.
La couleur n’est pas étrangère à mon travail, mais je la réserve à des sujets plus graphiques et souvent dans son usage monochrome ou mono couleur et de tons fondus, un peu comme dans une peinture ou seul un pigment compte pour dire le sujet.
à venir
JEAN M. BABONNEAU | BIOGRAPHIE
photographe I artiste vidéo I http://www.babonneau.com
Artiste franco-nordique né en 1971, Jean M. Babonneau a grandi au milieu de deux cultures du fait de l’expatriation de ses parents français en Allemagne dans les années 70. Revenu en France afin de poursuivre ses études, il bifurqua de ses études scientifiques afin d’entrer à l’école des Beaux-Arts de Nantes (DNAP) où il s’éprendra du potentiel créatif de la photographie. Il sera admis à l’école nationale supérieure de la photographie d’Arles dont il sortira diplômé en 1999. Pendant ses années d’études en Arles, le jeune photographe sera tireur dans la chambre noire de Lucien Clergue et réalisera des tirages d’exposition à partir des négatifs originaux figurant Pablo Picasso, Jean Cocteau et de nombreux nus du maître, co-fondateur des Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles.
Dès la fin de ses études en 1999, son goût pour l’exploration des cultures étrangères emmena Jean M. Babonneau à Reykjavík en Islande, où il commença sa carrière professionnelle en réalisant de nombreux portraits d’artistes et musiciens Islandais pendant plus de 3 années. Il y réalisa un prototype de livre photographique et des installations photographiques et vidéo. L’artiste est fasciné par les possibilités de narration immersive dans un espace rempli d’images et autres média.
Fin 2002, le photographe déménage à Copenhague, au Danemark, continuant ainsi son périple nordique. Il y est encore installé, partageant son temps entre projets d’art (photographie et installations vidéo), ateliers de photographie en tant qu’artiste intervenant et commandes photographiques pour la presse et d’autres clients. Régulièrement son travail inclut également direction artistique (graphisme et web), surtout lorsqu’il s’agit de créer des livres photographiques ou des couvertures d’albums musicaux. Depuis ses débuts professionnels, Jean M. Babonneau n’a jamais cessé de coopérer avec des musiciens en réalisant leurs portraits ou en développant des visuels originaux destinés à accompagner leurs créations musicales.
Depuis 2013, son exploration du Bélarus à travers des visites régulières dans le pays post-soviétique représente aujourd’hui un corpus important d’images qui sera le sujet d’un de ses prochains projets. Voici un reportage TV biélorusse de 2018 présentant JM Babonneau · https://www.youtube.com/watch?v=qEGGqbjnUsI
Plusieurs projets collaboratifs et monographiques sont en cours d’élaboration à cette date : des livres d’art et des expositions. Veuillez consulter son cv sur simple requête.
Le travail artistique de Jean M. Babonneau mélange volontiers les genres puisant tant dans le réel que dans l’imaginaire, avec un goût tout particulier pour les mises en scène nocturnes dans des lieux banals que la nuit, temps onirique, transfigure en espaces empreints d’un mystère éloquent. Ses photographies et installations vidéo tentent sou- vent de nous insuffler une certaine poésie afin de nous faire redécouvrir nos lieux communs, grâce à son œil d’étranger xénophile empli d’une curiosité insatiable. Outre ses images mises en scène, la photographie documentaire compose également une partie de son portfolio, en se consacrant notamment aux cultures nordiques. En 2018, l’artiste a atteint un jalon notable : il a passé la moitié de sa vie en Europe du Nord !
Site web : http://www.babonneau.com | E-mail : babonneau@gmail.com | Tel. +45 26 405 504
Née en 1979, Adeline Keil a grandi dans plusieurs régions de France.
Elle vit aujourd’hui entre l’Amérique Latine et la Normandie.
Elle est diplômée en 2004 de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles.
Son Travail est présenté dans de nombreuses expositions au au sein de différents centres d’arts en France et à l’étranger.
En 2000, Elle reçoit le prix Ilford.
En 2004, Elle reçoit le prix Européen de la FNAC, suivi du Prix Gras-Savoie aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles.
Elle est Soutenue à plusieurs reprise par l’institut Français et la DRAC de Basse – Normandie.
En parallèle de sa pratique artistique, elle enseigne à l’école Supérieure des Arts et médias de Caen ou elle occupe un poste d’enseignante chercheuse au sein du laboratoire de recherche « déplacer la terre / Un inventaire des bords ».
Le travail d’Adeline Keil revendique un lien fort avec la photographie documentaire, tout en s’inscrivant dans des protocoles qui s’en éloignent radicalement.
Elle s’attache aux traces d’un événement , à ce qui ne peut se saisir frontalement pour des raisons historiques ou autres, et dont elle capte les marques et les réverbérations dans le monde d’aujourd’hui : Les traces de l’aprés guerres en l’Ex-Yougoslavie, les femmes Mayas qui exercent le service sexuelle suite d’un génocide, la nudité qui se gère différemment d’un pays à un autre, l’ouverture du territoire de Cuba aux américains..
Elle travaille en immersion, sur de longues périodes allant de 3 mois à 1 an et demi sur place, afin d’acquérir une connaissance géopolitique, sociale et économique des territoires et lui permettant par la même de créer une relation intime avec les personnes qu’elle photographie. Elle continue de travailler en argentique.
Sa dernière recherche Life’s Bugs interroge et met en exergue notre rapport à la temporalité. Il questionne l’instantanéité du médium photographique, en utilisant les nouveaux outils de communication, elle donne à son travail un écho architectural.
Elle aborde ses sujets de manière indirecte, et les construit comme de véritables essais. Ils prennent place dans un projet général plus large, qu’elle nomme :
« Petits Désordres du Monde ».
Après la 2D, je m’amuse sur les terrains archéo avec la 3D par le biais de la photogrammétrie. J’essaye d’élargir les procédés pour du portrait 3D de tatoués avec un projet sur le Hellfest … Mais ce n’est encore qu’un projet …