
Je suis photographe auteur travaillant à Paris.
Je m’occupe de photographie documentaire et reportage.
Je suis engagée dans la formation et je crée des modules d’approfondissement sur la photographie et la vidéo adaptés aux différents publics.
Après la 2D, je m’amuse sur les terrains archéo avec la 3D par le biais de la photogrammétrie. J’essaye d’élargir les procédés pour du portrait 3D de tatoués avec un projet sur le Hellfest … Mais ce n’est encore qu’un projet …



Artiste visuel, Aliette Cosset se passionne pour la totalité, l’envers et l’endroit des projets. Présente à la création du festival Voies Off des Rencontres d’Arles, elle y conçoit des projections et des soirées expérimentales jusqu’en 2006. Elle rencontre la compagnie Ilotopie en 1991, avec qui elle explore des scénographies d’image, projections sur écran d’eau, installations flottantes … Elle s’implique dans des aventures collectives telles qu’Amalgamix, la Bête Curieuse, Hors Lits, le 3BisF ; et des festivals comme les Envies Rhônements, les Rencontres de Bamako, les Chemins du Regard, le Salon Urbain de Douala, le festival de l’Oh! et des résidences d’artistes. En Camargue ou au Mali, au Cameroun comme au Laos, son travail interroge le statut de l’image, dans sa représentation et sa monstration.
Photographe diplômée de l’Ecole Nationale de la photographie d’Arles, Pauline Daniel a réalisé de nombreux documentaires d’auteur à l’étranger, répond en France à des commandes publiques et réalise régulièrement des portraits de territoire de différents Parcs Naturels.
La création d’un studio photographique lui permet de reprendre l’un de ses domaines d’expresssion privilégiées ; la photographie culinaire. Profondément imprégnée par ses études artistiques, elle s’empare du genre avec créativité et l’emmène parfois loin de ses codes figés par un certain académisme. Cette part créative l’’amène également à travailler pour des joailliers ou des designers qui cherchent à obtenir une image vivante et originale de leurs univers.
Elle est distribuée par le réseau Picture Tank dans la presse française et internationale et son travail artistique a fait l’objet de nombreuses publications
Né en 1988. Steven Daniel est diplômé de l’École Nationale Supérieure de la Photographie en 2014. Il effectue une résidence à l’International Center of Photography à New York en 2012. Il à été sélectionné par Olympus pour exposer dans le programme des Rencontres d’Arles 2014, une rencontre photographique avec Denis Rouvre.
On peut consulter ses réalisation sur : http://www.stevendaniel.fr



Bio.
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie en 1996, je partage mon temps entre le développement d’un travail artistique et des commandes institutionnelles. En 1998, une mission
du CNRS m’intègre aux recherches du Centre Franco Egyptien d’Etudes des Temples de Karnak. Depuis, en tant que photographe professionnel, j’ai a collaboré à de nombreux projets en lien avec le paysage et l’architecture. Avec le paysage, c’est à travers la mise en place d’observatoires photographiques, le dernier en date en partenariat avec le Parc naturel régional du Haut Languedoc. Pour l’architecture, les collaborations concernent des reportages, mais aussi des interventions au sein d’études, de réflexions éditoriales.
Une collaboration durable est également construite avec divers musées et lieux d’art contemporains. Prises de vues en photographie dite appliquée ou photographie de commande, commissariat d’exposition, conseil scientifique, expertise et numérisation de fonds patrimoniaux, interventions pédagogiques.
Habitant la région de Sète, mon travail de création est nourri par l’observation de la nature, l’architecture, le paysage.
Née en 1979, Adeline Keil a grandi dans plusieurs régions de France.
Elle vit aujourd’hui entre l’Amérique Latine et la Normandie.
Elle est diplômée en 2004 de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles.
Son Travail est présenté dans de nombreuses expositions au au sein de différents centres d’arts en France et à l’étranger.
En 2000, Elle reçoit le prix Ilford.
En 2004, Elle reçoit le prix Européen de la FNAC, suivi du Prix Gras-Savoie aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles.
Elle est Soutenue à plusieurs reprise par l’institut Français et la DRAC de Basse – Normandie.
En parallèle de sa pratique artistique, elle enseigne à l’école Supérieure des Arts et médias de Caen ou elle occupe un poste d’enseignante chercheuse au sein du laboratoire de recherche « déplacer la terre / Un inventaire des bords ».
Le travail d’Adeline Keil revendique un lien fort avec la photographie documentaire, tout en s’inscrivant dans des protocoles qui s’en éloignent radicalement.
Elle s’attache aux traces d’un événement , à ce qui ne peut se saisir frontalement pour des raisons historiques ou autres, et dont elle capte les marques et les réverbérations dans le monde d’aujourd’hui : Les traces de l’aprés guerres en l’Ex-Yougoslavie, les femmes Mayas qui exercent le service sexuelle suite d’un génocide, la nudité qui se gère différemment d’un pays à un autre, l’ouverture du territoire de Cuba aux américains..
Elle travaille en immersion, sur de longues périodes allant de 3 mois à 1 an et demi sur place, afin d’acquérir une connaissance géopolitique, sociale et économique des territoires et lui permettant par la même de créer une relation intime avec les personnes qu’elle photographie. Elle continue de travailler en argentique.
Sa dernière recherche Life’s Bugs interroge et met en exergue notre rapport à la temporalité. Il questionne l’instantanéité du médium photographique, en utilisant les nouveaux outils de communication, elle donne à son travail un écho architectural.
Elle aborde ses sujets de manière indirecte, et les construit comme de véritables essais. Ils prennent place dans un projet général plus large, qu’elle nomme :
« Petits Désordres du Monde ».








J’aime la photographie dans tous ses états, photographier en argentique avec ou sans association du numérique, conserver et restaurer les photographies originales anciennes et contemporaines.
Je vis à la campagne et deviens nomade en fonction des contrats qui m’attendent.
On attend souvent de la photographie, encore aujourd’hui, qu’elle atteste du réel,
qu’elle soit définition de quelque chose, qu’elle nous aide à circonscrire le monde,
telle une prothèse du discours. Les images aspirent ici à autre chose, expriment-expirent autrement, dans cet entredeux du réel qu’est l’imaginaire, l’affect, la projection.
Il est question de laisser planer le doute, l’ambiguïté, vertu de l’Asie, effroi des rationalistes.
Il s’agit de laisser regards et sensibles s’entremêler pour qu’une histoire, des histoires puissent émerger ici pour chacun(e). Les photographies sont des vues sur des fragments, des éclats de nos vies, nostalgie et tension mêlées.
C’est le chœur des photographies qui produit la narration, narration éclatée. Il apparaît comme un chemin intérieur. Les images sont émotives. Du réel surgit le mouvement confus et précis à la fois de l’évocation affective. Les photographies appellent le récit tout en empêchant sa clôture, elles attisent le regard tout en ne donnant pas la clé de cette tension. Des images qui parce qu’elles disent sans expliquer viennent soutenir la faculté imaginative. Au coeur de cette intention aveugle, le montage des images entre elles comme un choeur d’images, comme l’équivocité foncière de l’image – et son respect.
De plus en plus, lors des expositions, je joue avec les différentes surfaces photographiques, pour créer de nouveaux espaces de récits possibles. La vitrophanie notamment, m’apparaît comme une trouée dans l’espace du visible ordinaire, une trouée vers un imaginaire qui pourtant dialogue avec le présent, avec l’architecture. Coller des images au mur, grâce au dos bleu, intervient comme un écho à la fresque classique, où la photographie n’est plus cet objet précieux, ni pour autant simple affiche…


Photographe, critique d’art, commissaire d’expositions et historien de la photographie, j’ai publié plusieurs livres sur la photographie dont, avec Jean-Marie Baldner, Les Pratiques pauvres, du sténopé au téléphone mobile, CNDP / CRDP Créteil, Isthmes éditions) (2005), et, avec Christian Gattinoni, La photographie ancienne / La photographie moderne / La photographie contemporaine aux nouvelles éditions Scala. Chez le même éditeur, je prépare actuellement avec Xavier Martel La photographie japonaise (parution courant 2014).
Après vingt ans de pratique argentique que je poursuis désormais grâce au film instantané Fuji Instax, j’explore aussi les nouveaux territoires artistiques que proposent les téléphones mobiles et les sténopés numériques.